En 2019, les manifestations organisées pour la Journée des jeunes filles dans le secteur des TIC (technologies d’information et de communication) ont rassemblé près de 20 000 participantes. Ce nombre exceptionnel témoigne de l’élan prodigieux que cet événement continue de susciter et de la reconnaissance croissante de son importance à travers le monde.
La Journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC est une initiative soutenue par les États Membres de l’UIT conformément à la Résolution 70 (Rév. Dubaï, 2018) de la Conférence de plénipotentiaires. Elle a été instituée pour créer un environnement mondial qui encourage les jeunes filles et les jeunes femmes à envisager de faire des études ou d’embrasser une carrière dans le secteur en pleine croissance des technologies de l’information et de la communication et qui leur donne les moyens d’y parvenir. La Résolution 70 invite tous les membres de l’UIT à célébrer la Journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC chaque année, le quatrième jeudi d’avril.
Le paysage actuel des femmes dans la technologie.
Le thème de la Journée internationale de la femme 2021 est : « Choisissez de défier ». On insiste sur le choix de contester et de dénoncer les préjugés et l’inégalité entre les sexes, ainsi que sur le choix de rechercher et de célébrer les réalisations des femmes. Alors, comment cela s’applique-t-il à l’industrie de la technologie ?
Les femmes sont sous-représentées dans l’industrie de la technologie depuis longtemps. En dépit d’être un élément essentiel du secteur informatique entre les années 1940 et 1960, à peine 5% des postes de direction dans le secteur de la technologie sont occupés par des femmes aujourd’hui. Ce manque de représentation est observé à tous les niveaux de l’industrie technologique. Les statistiques montrent que seulement 19% de la main-d’œuvre technologique du Royaume-Uni sont des femmes, alors que ce chiffre était de 26% en 2017 pour les États-Unis. Les données montrent également que les femmes asiatiques représentaient 5% de la main-d’œuvre informatique, les femmes noires 3% et les femmes hispaniques seulement 1%.
Que nous disent les médias sur la vie des filles sur internet ?
Une étude a révélé que près de 60 % des jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans ont été victimes de cyber-harcèlement, et que 39 % d’entre elles déclarent avoir été menacées de violence sexuelle en ligne.
Des faits marquants et des statistiques:
•Plan International, un groupe de défense des droits de l’enfant et de l’égalité des sexes, a publié les conclusions d’une étude sur le cyber-harcèlement qui est, selon le groupe, l’enquête la plus importante jamais réalisée à ce sujet.
•Parmi les personnes interrogées et qui ont été victimes d’abus en ligne, près de 60 % ont déclaré avoir été victimes de propos insultants, suivis d’humiliation ciblée (41 %), de body-shaming (39 %) et de menaces de violences sexuelles (39 %).
•Plus de la moitié des personnes interrogées et qui font partie de la communauté LGBTQ+ ont déclaré avoir été harcelés en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. De même, près de 40 % des personnes appartenant à une minorité ethnique ont été victimes d’attaques en raison de leur origine ethnique, de leur couleur,de leur langue ou de leur race.
•Les personnes interrogées ont également déclaré que Facebook constituait la principale plateforme d’attaque (39 % ont été victimes d’abus sur ce site), suivi par Instagram (23 %), WhatsApp (14 %), Snapchat (10 %), Twitter (9 %) et TikTok (6 %).
•Le harcèlement en ligne a des conséquences dans la vie de tous les jours, selon Plan International : une personne interrogée sur cinq a déclaré qu’elle ou un ami avait eu le sentiment que sa sécurité physique était en danger à cause d’un harcèlement subis sur Internet, et beaucoup ont déclaré que cela avait eu des conséquences sur leur santé mentale (38 %), avait diminué leur estime de soi (39 %) et avait déclenché des problèmes académiques (18 %).
•L’étude de Plan International a interrogé 14 000 jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans dans 22 pays du monde entier.
•À ce sujet, Anne-Birgitte Alberctsen, directrice de Plan International, a déclaré : « Ces attaques ne sont peut-être pas physiques, mais elles sont souvent menaçantes, et elles limitent la liberté d’expression des filles ». Elle a ensuite ajouté : « Le fait de pourchasser les filles sur des espaces en ligne est extrêmement déstabilisant dans un monde de plus en plus numérique, car ceci nuit à leur capacité à être vues, entendues et à devenir des leaders ».
Pour toutes les fins, nous invitons les filles et les femmes à en prendre leur courage à deux mains pour un bon avenir et le bien-être des générations à venir. Il est ainsi à tous ceux qui avaient cette mauvaise intention de vouloir profiter leur présence en leur propre intérêt puissent en prendre de la graine.
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